vendredi 21 juillet 2023

Besoin d'une thérapie de couple?

Quelques points à considérer lorsque vous remettez en question votre relation de couple :


  • Quels sont les problèmes relationnels que vous trouvez les plus difficiles à aborder ou à résoudre?
  • Qu’avez-vous fait, vous et votre conjoint, pour évaluer ces problèmes, les comprendre et les surmonter?
  • Quels sont les résultats de vos efforts de sauver votre relation?
  • Ces résultats ont-ils été suffisamment bons pour ranimer votre confiance dans votre relation, ou ont-ils simplement confirmé vos doutes au sujet de la viabilité de votre couple?
  • Pour quelles raisons demeurez-vous ensemble, c’est-à-dire, qu’est-ce qui vous empêche de mettre fin à votre union?
Pour prendre rendez-vous avec un psychologue spécialisé en thérapie de couple, contactez Louis Mignault au 418-522-1494 poste 1 ou louispsy@gmail.com



Le tarif horaire est de 180$. Un reçu est émis pour assurances et impôt.

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En thérapie de couple, dois-je tout dire sur ma personne?

L’un des principaux avantages d’une thérapie de couple est d’améliorer la compréhension que chaque personne a d’elle-même et de son conjoint. Voilà pourquoi vous devez exprimer vos sentiments avec honnêteté et discuter avec franchise des questions que vous jugez importantes. Toutefois, la divulgation de pensées ou de sentiments qui n’ont jamais été exprimés auparavant comporte des risques. Vous pouvez ne pas savoir comment traiter une information qui risque de blesser votre conjoint ou de nuire à votre couple, même si vous croyez important d’en parler. C’est à vous alors de juger si le moment est approprié pour discuter d’un thème particulier. Votre thérapeute peut atténuer tout risque de malentendu et vous aider, votre conjoint et vous, à continuer de dialoguer malgré la difficulté.

Nous avons tous des sentiments très personnels et bien des gens ont vécu des expériences dont ils ne peuvent facilement parler. Une relation de couple heureuse et une thérapie de couple réussie ne signifient pas nécessairement que vous devez livrer vos secrets les plus intimes. Certaines de vos pensées ou expériences ou sentiments peuvent n’avoir qu’une incidence minime sur votre couple. D’autres facteurs que vous jugez très personnels peuvent, par contre, entraver les progrès de la thérapie si vous n’en parlez pas. Vous devez évaluer l’importance de la question sur votre couple et déterminer les raisons pour lesquelles vous hésitez à en parler de même que celles qui vous poussent quand même à en discuter.



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La thérapie de couple est-elle toujours couronnée de succès?

La réponse à cette question dépend de votre définition du terme «succès» et des raisons pour lesquelles vous commencez une thérapie de couple.

La décision de continuer de vivre en couple ou de se séparer peut être un succès, compte tenu de la nature même du couple et du problème. Si vous suivez une thérapie de couple, vous pouvez arriver à mieux vous comprendre, votre conjoint et vous, et à décider si vous pouvez ou non faire les changements nécessaires pour améliorer votre situation. Dans bien des cas, une meilleure compréhension de votre conjoint et de vous-même transformera votre façon de voir les problèmes à l’origine de votre désir de consulter quelqu’un. Vous pourrez ainsi accepter plus facilement votre couple, tel qu’il est.

Règle générale, l’amélioration de la situation dépend du désir des deux conjoints de vouloir changer. Si le couple ne peut être modifié pour répondre aux besoins des deux conjoints, la thérapie de couple peut quand même les aider à se quitter sans se faire trop de mal, à eux et à leurs enfants.



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Défis cliniques en thérapie de couple

La fragilité croissante de l’engagement, en dépit de la persistance des modèles sociaux d’union conjugales à long terme, pose de formidables défis cliniques. Le désarroi causé par les ruptures sérielles, chez des individus où des compétences de séduction se superposent à une forte capacité de détachement, prend des formes multiples : ambivalence marquée, nourrie par des gestes contradictoires, consommation de substances psychoactives, désorganisation des conduites alimentaires, insécurité chronique, paralysie des processus décisionnels, réactions anxieuses ou dépressives, crises suicidaires ou homicidaires, diffusion des rôles, violence psychologique et physique. Ce ne sont là que quelques-uns des symptômes typiques observés en cabinet de consultation. (Wright, Lussier et Sabourin, 2012)

Le thérapeute de couple est aussi confronté à des scripts sexuels et à des mises en scène de la passion de plus en plus éclatés. Qu’il s’agisse de consommation frénétique de cyberpornographie, d’atrophie complète de ;a sensualité ou de comportements, subtils ou non, de coercition et d’impulsivité sexuelle, ces scénarios constituent autant de manifestations de la continuité des rapports de domination et de soumission au sein du couple. La promotion de l’égalité et de la santé sexuelle connaît encore, chez bien des couples, des échecs retentissants. (Wright, Lussier et Sabourin, 2012)

Wright, J., Lussier, Y.,  et Sabourin, S. (2012) Manuel clinique des psychothérapies de couple, Québec, Presses de l’université du Québec


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Votre relation amoureuse est-elle saine?

Voici les éléments qui correspondent à une relation saine :
  • Les deux partenaires ont une bonne estime d’eux-mêmes, ils se sentent bien dans leur personne peu importe s’ils se trouvent dans une relation amoureuse ou non. Ils partagent ensemble des intérêts communs, la prise de décision, ils ont des valeurs en commun.
  • Vivent des hauts et des bas normaux, les périodes où la relation va bien sont beaucoup plus nombreuses que les périodes difficiles.
  • Peuvent ne pas s’entendre à certains sujets et gèrent leurs conflits sans abus physique et/ou verbal.
  • Leur relation amoureuse fait partie de leurs vies respectives qui comprend : amis, famille, étude, activités, passe-temps, etc.
  • Les deux partenaires aiment passer du temps avec d’autres personnes qui ne font pas partie du couple. Ils supportent l’autre en tant qu’individu dans leurs amitiés et leurs intérêts respectifs.


Voici les éléments qui correspondent à une relation dysfonctionnelle :

  • Il est possible que la relation a été saine dans le passé mais elle n’est plus positive et plaisante. Il est alors temps d'une remise en question...
  • Un ou les deux partenaires ne se sent plus bien dans la relation. Il peut y avoir présence de trop de conflits, présence d’ennui et il n’y a plus de plaisir qui est retiré de la relation.
  • Peu ou pas de valeurs et d’intérêts partagés.
  • Présence importante de conflits qui peuvent à l’occasion être résolus médiocrement.
  • Les partenaires ne s’entendent pas sur l’importance de la relation. Un des partenaires est plus attaché à celle-ci et risque d’en devenir dépendant.
  • Un des partenaires a trahi la confiance ou a blessé l’autre d’une façon difficile à pardonner.
  • Détachement progressif des partenaires qui n’investissent plus autant qu’autrefois dans leur relation. Les partenaires s’engagent dans des directions différentes sans considérer l’effet sur leur relation et ne maintiennent la relation que pour éviter les conséquences d’une rupture.
  • Les partenaires peuvent se sentir prêts à envisager la possibilité de nouvelles relations et ce même s’il y a présence de sentiments tels que de la tristesse, de la colère, un sentiment d’échec fasse à la rupture.


Voici les éléments qui correspondent à une relation abusive :

  • C’est l’apparition de signaux d’alarme! À ce moment, il est possible que la victime d’abus puisse avoir besoin d’aide pour planifier une rupture sécuritaire.
  • La victime ressent une diminution d’estime de soi suite au début de la relation.
  • Les intérêts, les valeurs, les désirs de l’autre dominent dans la relation.
  • Présence d’insultes, de menaces, d’intimidation, de manipulation, d’abus physique et sexuel.
  • La victime ou le couple devient plus secrète et s’isole de sa famille, ses amis, sa vie sociale, etc.
  • Désir de l’abuseur de contrôler, de prendre toutes les décisions, de forcer l’autre à lui obéir.
  • Le cycle de la violence comprend une phase de « Lune de miel » ou l’abuseur répète souvent : « Je m’excuse je ne le ferai plus jamais! ». L’abuseur fait tout pour se faire pardonner et regagner la confiance de la victime. Mais à la présence de nouveaux éléments de frustration, l’abus recommence.
  • Présence de peur chez la victime. Elle craint de faire quelque chose qui va déclencher l’abuseur. Elle fait tout pour l’accommoder et ne pas provoquer une prochaine crise.
  • L’abuseur blâme la victime pour ses actions.
  • La victime a peur de rompre. L’abuseur ne la laisse pas rompre.
Source : Université de Monction; « The gift of fear » de Gavin Debecker; et « Dating violence : Young women in danger » de Barrie Levy.

Psychologue



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